Le roman de Véronique Cohu, paru en mai 2014 et publié par la réputée maison d’édition Grasset, a suscité quelques réactions dans les médias. Même un grand quotidien belge s’en est fait l’écho ! Rêvez… je ferai le reste n’a pas laissé insensible quelques journalistes. Voici quelques extraits des critiques :
Voici le pitch du roman :
Adèle Leduc tient une pâtisserie près de la maison de tante Léonie, qui fut si chère à Marcel Proust, à Illiers-Combray. Reine du paris-brest dont elle défend ardemment la recette traditionnelle, Adèle pratique le tarot divinatoire, fait des rêves prémonitoires et suit une psychanalyse aléatoire. Apprenant que la Lune s’éloigne de la Terre, la pâtissière devient insomniaque. Portée par le désir de retrouver son aptitude à rêver, elle quitte tout. Ses pérégrinations la mènent dans des lieux chargés d’histoire : la cathédrale de Chartres et son labyrinthe, l’abbaye de Senones, le couvent du mont Sainte-Odile… Rêvez… je ferai le reste est un roman insolite, dans lequel la réalité nourrit le rêve et réciproquement.
Chapitre I
Paris-brest
« – J’entasse les billets de 100 euros dans un grand sac en toile de jute. Le comptable se tient devant moi, raide comme un piquet. Il porte un pantalon pattes « d’eph » et il a les cheveux longs. Je tends la main vers lui. Il la remplit. Je vérifie à chaque fois. Brusquement, je lui dis : « Il en manque ! Le compte n’est pas bon ! » L’homme a un mouvement de recul. De peur qu’il ne m’échappe, je l’attrape par sa chevelure. Mais sa tignasse reste accrochée à mes doigts. Etonnée, je regarde cette espèce de scalp et me vois dans un miroir, des peintures de guerre sur le visage. Le comptable a disparu, alors que l’écho d’un ricanement rebondit sur les murs carrelés de bleu. Ah, oui, j’ai oublié de préciser : nous sommes dans un bassin, vide de toute eau.
Il y avait belle lurette que je ne guettais plus de réaction chez M. Cochart, psychanalyste de son état. Avant, je disais « mon » psychanalyste. Ce jour-là, je me contentais d’un banal « ce ». Nous nous connaissions trop bien lui et moi. Notre vieux couple était en déliquescence. Je n’arrivais même pas à le haïr, c’est dire ! Le transfert n’aura donc pas lieu. Mes rêves, qu’il a toujours pris pour des divagations sans intérêt, n’ont jamais suscité que de brefs sursauts chez lui. Il est vrai que le sexe y était généralement absent. En tout cas pour celui qui ne sait pas lire entre les lignes… Et monsieur faisait partie de ceux, nombreux, qui s’éveillent à l’audition de certains mots simples et crus. Trop facile pour moi. »
Un deuxième livre a été publié en mars 2018. « Histoires courtes pour personnes raccourcies » (éditions Ex Aequo) rassemble quatre nouvelles et quatre poésies sur le thème du court… et du fort ! Si les personnages ont pour la plupart une part » inhabituelle » de leur anatomie , ils n’en sont pas moins redoutables. Mieux vaut ne pas leur marcher sur les pieds…
Voici donc quatre nouvelles, quatre proses, pour illustrer le court en littérature. Des textes qui se composent et des êtres qui se décomposent: crus ou cuits. Mais toujours en petits morceaux !
Petit aperçu :
Marcel – La rencontre avec Marcel a été un point déterminant dans l’existence d’Edith. Marcel, à l’aspect rustre et repoussant, s’est révélé être un charmant compagnon. Amateur de lectures proustiennes, il se révèle redoutable quand il doit défendre sa peau (qu’il a très poilue d’ailleurs!).
Dieu y a pensé – Prose sur Noé et ses fils, pas tous habilités à bien sélectionner les animaux pour la fameuse arche…
Sœur Agnès – Les jeunes filles de bonne famille, élevées dans des pensionnats religieux, devraient être des exemples de bonté et de douceur. Devraient… Car là, encore pire qu’ailleurs, la vengeance se savoure ! La cruauté n’attend pas le nombre des années.
Une courte vie – Il a fait le désespoir de ses parents et le bonheur du bourreau. Malgré sa petite taille, il a perdu la tête.
Chop Suées – Le film tourné par Chabrol en Alsace, La décade prodigieuse, a marqué à vie une famille. De la quête du père jusqu’à l’obsession névrotique, la chancelante Hélène s’en sort en devenant une cuisinière douée pour les recettes exotiques…
La recette de mamie – Prose acerbe sur la jalousie qui, comme la vengeance, se sert, pour certaines, en plat très froid.
Sans traces – Une championne de tir borgne est engagée pour doubler une vedette dans un western. Jusque là tout va bien. Mais, ô maladresse !, l’acteur vedette, un bellâtre machiste, se « jette » sous une balle… La championne aurait-elle fermé le bon œil ?
Au bar de l’Oubli – Après ces horribles récits, tous au bar de l’Oubli ! A trinquer avec les miséreux, on devient plus clément avec les criminels…
On retrouve dans ce recueil de Véronique Cohu la nouvelle « Sans traces » qui lui a valu le Prix spécial du jury de la Nouvelle du CROUS, en 1995.
Que du dessin, que du bonheur !
Confinée au printemps 2020 chez elle, comme une bonne partie de la population française, la journaliste-romancière-peintre Véronique Cohu se lance un double défi: réaliser chaque jour que durera le confinement un croquis, qui plus est de la main gauche (elle qui est droitière) !
Pour ne pas flancher, l’artiste annonce son challenge sur les réseaux sociaux. Rapidement, ses dessins, vifs, joyeux, emprunts de poésie – là est la magie de la main gauche – séduisent les internautes.
55 croquis inspirés des lieux du Bassin d’Arachon où l’artiste réside, sont donc venus égayer un quotidien rendu anxiogène par cette pandémie 2020 de la Covid 19.
Création et évasion n’ont jamais aussi bien rimé !
Edité chez Bod, en vente sur les sites de la Fnac, de Cultura etc.
Les réactions des internautes
Les internautes qui ont suivi Véronique Cohu pendant les 55 jours du confinement du printemps 2020 lui ont envoyé des réactions qui ont été droit au coeur de l’artiste. En voici certaines :
« Votre regard a fait vivre ce que nous regardions distraitement ! »
« Vous avez apporté de la sérenité et de la beauté à ces semaines de confinement »
« Quel trait de plume et d’encre ! »
« Je me régale de voir votre talent »
« Le trait est toujours aussi personnel, animé de vie »
« Original et bien observé »
« J’aime beaucoup, cela me fait rêver d’un ailleurs »
Confinée au printemps 2020 chez elle, comme une bonne partie de la population française, la journaliste-romancière-peintre Véronique Cohu se lance un double défi: réaliser chaque jour que durera le confinement un croquis, qui plus est de la main gauche (elle qui est droitière) !
Pour ne pas flancher, l’artiste annonce son challenge sur les réseaux sociaux. Rapidement, ses dessins, vifs, joyeux, emprunts de poésie – là est la magie de la main gauche – séduisent les internautes.
55 croquis inspirés des lieux du Bassin d’Arachon où l’artiste réside, sont donc venus égayer un quotidien rendu anxiogène par cette pandémie 2020 de la Covid 19.
Création et évasion n’ont jamais aussi bien rimé !
Edité chez Bod, en vente sur les sites de la Fnac, de Cultura etc.
Les réactions des internautes
Les internautes qui ont suivi Véronique Cohu pendant les 55 jours du confinement du printemps 2020 lui ont envoyé des réactions qui ont été droit au coeur de l’artiste. En voici certaines :
« Votre regard a fait vivre ce que nous regardions distraitement ! »
« Vous avez apporté de la sérenité et de la beauté à ces semaines de confinement »
« Quel trait de plume et d’encre ! »
« Je me régale de voir votre talent »
« Le trait est toujours aussi personnel, animé de vie »
« Original et bien observé »
« J’aime beaucoup, cela me fait rêver d’un ailleurs »