Revue de presse : roman et autres

Un premier roman salué par la critique

Le roman de Véronique Cohu, paru en mai 2014 et publié par la réputée maison d’édition Grasset, a suscité quelques réactions dans les médias. Même un grand quotidien belge s’en est fait l’écho ! Rêvez… je ferai le reste n’a pas laissé insensible quelques journalistes. Voici quelques extraits des critiques :

 

  • « Avec « Rêvez… je ferai le reste », Véronique Cohu signe un premier roman déjanté et pétillant qui se déguste avec ravissement, comme un paris-brest.(…) Ce livre est une quête d’identité, une invitation à partir sur des chemins inconnus. »  CdM, La Libre Belgique, 19 mai 2014

 

  • « Véronique Cohu nous plonge dans une atmosphère jubilatoire et onirique. Le farfelu fait écho au rire. Une écriture simple et efficace sert un roman très agréable, comme le paris-brest : goûteux, gourmand, mais pas trop lourd en bouche. » La République du Centre, 22 mai 2014

 

  • « C’est touffu, rythmé, porté par un humour qui introduit une petite distance avec un récit parfois empreint d’une certaine gravité. S’y manifeste aussi un goût marqué pour l’ésotérisme, le tarot, l’interprétation des rêves (bonjour Freud) et le poids jamais neutre des mots (bonjour Lacan). (…) Un tourbillon captivant.  » Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace, 12 juin 2014

 

  • « C’est au fil de trois étape improbables et savoureuses, deux en Alsace (au mont Sainte-Odile et à La Petite-Pierre), une dans les Vosges (à Senones) qu’Adèle Leduc retrouvera la paix intérieure. Et une « métier » bien original, unique sans doute. » Jacques Lindecker, L’Alsace, 20 juin 2014

 

  • « Adèle Leduc tient une pâtisserie dans le village où Marcel Proust a passé quelques étés, enfant. (…) Souffrant d’insomnies, (…) elle part vers des lieux chargés d’histoire : la cathédrale de Chartres et son labyrinthe, l’abbaye de Senones, le couvent du mont Sainte-Odile. » Publi Loisirs Orléans, 4 juin 2014

 

  • « Dans tous ces endroits dont elle rappelle avec érudition et humour l’histoire de personnages illustres, Adèle vit des évènements curieux. (…) la demoiselle partage avec nous avec légèreté sa philosophie de la vie. Le style ne ressemble à rien d’autres et le résultat, qui a plu à un grand éditeur national, en fait une agréable lecture de vacances. » M. G-L, L’ami hebdo, 22 juin 2014

 

  • « Dimanche le public est venu à la rencontre de Véronique Cohu, auteure de « Rêvez… je ferai le reste », et a profité d’une lecture musicale d’extraits de son livre. (…) Adèle Leduc passe par la très minérale Petite-Pierre dont la verticale Maison des Païens, perchée sur son rocher, prête également son cadre à l’action. Véronique Cohu à l’imagination vive, lisez… elle fera le reste. » Dernières Nouvelles d’Alsace, 14 juillet 2014

 

  • « Adèle Leduc veut retrouver le sommeil. Cette pâtissière d’Illiers-Combray, ardente défenseuse du paris-brest rond, n’arrive plus à dormir. On la suit dans ses aventures fantasques, là où l’attendent ses rêves. Délicieux comme un bon gâteau. » Version Femina, 28 juillet 2014

 

  • « Invitée au Salon du Livre de Colmar, Véronique Cohu, grande lectrice de polars, s’était déjà illustrée avec une Nouvelle, Sans traces, primée en 1995 (…). Au fil des pages, Adèle Leduc viendra du côté de La Petite-Pierre où l’emblématique Maison des Païens juchée sur un promontoire rocheux domine un magnifique paysage des Vosges du Nord. Le cadre est soigné par l’auteure qui connaît bien la région. » Dernières Nouvelles d’Alsace, 20 novembre 2014

 

  • « Voilà un premier roman pétillant et un brin loufoque que nous offre Véronique Cohu. (…) Un voyage dans des lieux chargés d’histoire, plein de surprises et de rebondissements, forcément initiatique et qui, évidemment, changera la vie d’Adèle Leduc (…). » Strasbourg Magazine, décembre 2014

 

  • « On rit souvent dans le roman de la facétieuse Véronique Cohu. Et on découvre ou redécouvre plein de choses passionnantes, ce qui ajoute encore du plaisir à la lecture. (…) Réflexions autour de Dom Calmet, Voltaire, Proust, Ensor, Lacan… (…) Les aventure d’Adèle, délicieusement loufoques, sont portées par la plume de la journaliste et désormais écrivain. (…) » Valérie Susset, Est Républicain, mai 2014 & Est Magazine, janvier 2015

Comme un road movie

Voici le pitch du roman :

Adèle Leduc tient une pâtisserie près de la maison de tante Léonie, qui fut si chère à Marcel Proust, à Illiers-Combray. Reine du paris-brest dont elle défend ardemment la recette traditionnelle, Adèle pratique le tarot divinatoire, fait des rêves prémonitoires et suit une psychanalyse aléatoire. Apprenant que la Lune s’éloigne de la Terre, la pâtissière devient insomniaque. Portée par le désir de retrouver son aptitude à rêver, elle quitte tout. Ses pérégrinations la mènent dans des lieux chargés d’histoire : la cathédrale de Chartres et son labyrinthe, l’abbaye de Senones, le couvent du mont Sainte-Odile… Rêvez… je ferai le reste est un roman insolite, dans lequel la réalité nourrit le rêve et réciproquement.

Un extrait du roman

Chapitre I

Paris-brest

« – J’entasse les billets de 100 euros dans un grand sac en toile de jute. Le comptable se tient devant moi, raide comme un piquet. Il porte un pantalon pattes « d’eph » et il a les cheveux longs. Je tends la main vers lui. Il la remplit. Je vérifie à chaque fois. Brusquement, je lui dis : « Il en manque ! Le compte n’est pas bon ! » L’homme a un mouvement de recul. De peur qu’il ne m’échappe, je l’attrape par sa chevelure. Mais sa tignasse reste accrochée à mes doigts. Etonnée, je regarde cette espèce de scalp et me vois dans un miroir, des peintures de guerre sur le visage. Le comptable a disparu, alors que l’écho d’un ricanement rebondit sur les murs carrelés de bleu. Ah, oui, j’ai oublié de préciser : nous sommes dans un bassin, vide de toute eau.

Il y avait belle lurette que je ne guettais plus de réaction chez M. Cochart, psychanalyste de son état. Avant, je disais « mon » psychanalyste. Ce jour-là, je me contentais d’un banal « ce ». Nous nous connaissions trop bien lui et moi. Notre vieux couple était en déliquescence. Je n’arrivais même pas à le haïr, c’est dire ! Le transfert n’aura donc pas lieu. Mes rêves,  qu’il a toujours pris pour des divagations sans intérêt, n’ont jamais suscité que de brefs sursauts chez lui. Il est vrai que le sexe y était généralement absent. En tout cas pour celui qui ne sait pas lire entre les lignes… Et monsieur faisait partie de ceux, nombreux, qui s’éveillent à l’audition de certains mots simples et crus. Trop facile pour moi. »

Bonne nouvelle : un second livre !

Un recueil de Nouvelles extravagantes 

Un deuxième livre a été publié en mars 2018. « Histoires courtes pour personnes raccourcies » (éditions Ex Aequo) rassemble quatre nouvelles et quatre poésies sur le thème du court… et du fort ! Si les personnages ont pour la plupart une part » inhabituelle » de leur anatomie , ils n’en sont pas moins redoutables. Mieux vaut ne pas leur marcher sur les pieds…

Voici donc quatre nouvelles, quatre proses, pour illustrer le court en littérature. Des textes qui se composent et des êtres qui se décomposent: crus ou cuits. Mais toujours en petits morceaux !

Petit aperçu :

 

Marcel – La rencontre avec Marcel a été un point déterminant dans l’existence d’Edith. Marcel, à l’aspect rustre et repoussant, s’est révélé être un charmant compagnon. Amateur de lectures proustiennes, il se révèle redoutable quand il doit défendre sa peau (qu’il a très poilue d’ailleurs!).

Dieu y a pensé – Prose sur Noé et ses fils, pas tous habilités à bien sélectionner les animaux pour la fameuse arche…

Sœur Agnès – Les jeunes filles de bonne famille, élevées dans des pensionnats religieux, devraient être des exemples de bonté et de douceur. Devraient… Car là, encore pire qu’ailleurs, la vengeance se savoure ! La cruauté n’attend pas le nombre des années.

Une courte vie – Il a fait le désespoir de ses parents et le bonheur du bourreau. Malgré sa petite taille, il a perdu la tête.

Chop Suées – Le film tourné par  Chabrol en Alsace, La décade prodigieuse, a marqué à vie une famille. De la quête du père jusqu’à l’obsession névrotique, la chancelante Hélène s’en sort en devenant une cuisinière douée pour les recettes exotiques…

La recette de mamie – Prose acerbe sur la jalousie qui, comme la vengeance, se sert, pour certaines, en plat très froid.

Sans traces – Une championne de tir borgne est engagée pour doubler une vedette dans un western. Jusque là tout va bien. Mais, ô maladresse !, l’acteur vedette, un bellâtre machiste, se  « jette » sous une balle… La championne aurait-elle fermé le bon œil ?

Au bar de l’Oubli – Après ces horribles récits, tous au bar de l’Oubli ! A trinquer avec les miséreux, on devient plus clément avec les criminels…

 

On retrouve dans ce recueil de Véronique Cohu la nouvelle « Sans traces » qui lui a valu le Prix spécial du jury de la Nouvelle du CROUS, en 1995.

Un troisième opus en 2020

« L’artiste confinée, 55 croquis pour s’évader » 

Que du dessin, que du bonheur !

Confinée au printemps 2020 chez elle, comme une bonne partie de la population française, la journaliste-romancière-peintre Véronique Cohu se lance un double défi: réaliser chaque jour que durera le confinement un croquis, qui plus est de la main gauche (elle qui est droitière) !

Pour ne pas flancher, l’artiste annonce son challenge sur les réseaux sociaux. Rapidement, ses dessins, vifs, joyeux, emprunts de poésie – là est la magie de la main gauche – séduisent les internautes.

55 croquis inspirés des lieux du Bassin d’Arachon où l’artiste réside, sont donc venus égayer un quotidien rendu anxiogène par cette pandémie 2020 de la Covid 19.

Création et évasion n’ont jamais aussi bien rimé !

Edité chez Bod, en vente sur les sites de la Fnac, de Cultura etc.

Les réactions des internautes

Les internautes qui ont suivi Véronique Cohu pendant les 55 jours du confinement du printemps 2020 lui ont envoyé des réactions qui ont été droit au coeur de l’artiste. En voici certaines :

« Votre regard a fait vivre ce que nous regardions distraitement ! »

« Vous avez apporté de la sérenité et de la beauté à ces semaines de confinement »

« Quel trait de plume et d’encre ! »

« Je me régale de voir votre talent »

« Le trait est toujours aussi personnel, animé de vie »

« Original et bien observé »

« J’aime beaucoup, cela me fait rêver d’un ailleurs »

Confinée au printemps 2020 chez elle, comme une bonne partie de la population française, la journaliste-romancière-peintre Véronique Cohu se lance un double défi: réaliser chaque jour que durera le confinement un croquis, qui plus est de la main gauche (elle qui est droitière) !

Pour ne pas flancher, l’artiste annonce son challenge sur les réseaux sociaux. Rapidement, ses dessins, vifs, joyeux, emprunts de poésie – là est la magie de la main gauche – séduisent les internautes.

55 croquis inspirés des lieux du Bassin d’Arachon où l’artiste réside, sont donc venus égayer un quotidien rendu anxiogène par cette pandémie 2020 de la Covid 19.

Création et évasion n’ont jamais aussi bien rimé !

Edité chez Bod, en vente sur les sites de la Fnac, de Cultura etc.

Les réactions des internautes

Les internautes qui ont suivi Véronique Cohu pendant les 55 jours du confinement du printemps 2020 lui ont envoyé des réactions qui ont été droit au coeur de l’artiste. En voici certaines :

« Votre regard a fait vivre ce que nous regardions distraitement ! »

« Vous avez apporté de la sérenité et de la beauté à ces semaines de confinement »

« Quel trait de plume et d’encre ! »

« Je me régale de voir votre talent »

« Le trait est toujours aussi personnel, animé de vie »

« Original et bien observé »

« J’aime beaucoup, cela me fait rêver d’un ailleurs »

"L'artiste confinée, 55 croquis pour s'évader", Véronique Cohu, éditions BOD
Article de la Dépêche du Bassin sur la sortie du livre "L'Artiste confinée" de Véronique Cohu