Nouveau livre : « L’artiste confinée, 55 croquis pour s’évader »

31 Juil Nouveau livre : « L’artiste confinée, 55 croquis pour s’évader »

Comment transformer une contrainte en un moment créatif ? Ce petit livre d’une soixantaine de pages va vous faire découvrir qu’une épreuve peut devenir source de joie. Grâce au dessin, j’ai pu dépasser l’étouffement du confinement 2020 pour me découvrir quelque talent de « croqueuse » de vie. Tel est l’objet de mon dernier livre, « L’artiste confinée, 55 croquis pour s’évader » (éditions BOD, www.bod.fr ).

15 mars 2020. Le gouvernement français vient d’annoncer que la pandémie du virus Covid 19, parti de Chine, l’oblige à déclarer un confinement général de la population. D’autres pays, répartis sur la planète, sont dans la même situation.

Comme tout le monde, je suis sidérée. Le 17 mars va devenir le premier jour d’une nouvelle vie, mais pas de celle dont nous rêvions. Nul ne sait combien de temps va  durer le confinement. Chacun s’organise comme il peut, seul ou en famille.

Comment vais-je tenir ? Ecrire ? Moi qui ai signé un roman chez Grasset, un recueil de nouvelles chez Ex Aequo et des milliers d’articles dans la presse quotidienne, je me vois mal reprendre la plume. Je sens qu’il me faut de la couleur, du trait qui petit à petit né de mes doigts, sous mes yeux. Alors, peindre ? Et pourquoi pas dessiner ? Ce genre d’images que l’on retrouve dans les carnets de voyage. Voilà, oui, je vais voyager et faire voyager les autres. Mais à cet instant, aucun projet de livre.

Le 16 mars, je décide de me lancer un double défi : créer chaque jour du confinement un dessin et à la main gauche (alors que je suis droitière). J’avais déjà éprouvé les capacités hésitantes de ma main gauche lorsqu’elle « essaie » de dessiner. Trait approximatif, perspectives aléatoires… Ces esquisses hasardeuses m’ont décomplexée de l’exigence de faire « bien » et « beau ».

55 jours et… un livre !

Le 17 mars paraissait le premier dessin, sur Facebook et Instagram. Pendant 55 matins, je me suis astreinte à cet exercice, avec quelques feutres noirs et rouge, un papier épais. J’ai puisé dans mon fonds photographique pour évoquer des lieux, essentiellement situés sur le Bassin d’Arcachon, où je vis. Je me suis égarée deux fois, au 40ème jour et lors du 1er mai, victime d’hallucinations !

Chaque jour, j’ai voulu apporter de la douceur et de l’évasion (parfois de l’humour) aux internautes, de plus en plus nombreux à me suivre, à m’encourager. Grâce à eux et à mes proches, j’ai pu tenir ce pari insensé jusqu’au 55ème jour, le 10 mai, dernier jour du confinement. Qu’ils en soient tous remerciés.

Et j’ai suivi leur conseil: réaliser un livre de cette expérience étonnante !

                                                                                                             Véronique Cohu

« L’artiste confinée, 55 croquis pour s’évader », 62 pages, 12 euros, Véronique Cohu, édité chez BOD, www.bod.fr